Janick LECHAT, adjointe, a présenté la délibération proposant 2 % de hausse pour les tarifs (restauration, CMAL, cocktail sport, anim’jeunes et foyer) et pour les 5 tranches  de la grille.

Caroline LE GOFF est intervenu en ces termes :

« Cette année encore, les élus d’AGIR voteront contre l’augmentation des tarifs de la restauration scolaire.

Car cette année encore, nous rappelons que :

–           l’inflation est bien inférieure au 2% proposé par la majorité municipale

–          L’augmentation des salaires et des retraites sont inférieures à ce chiffre

A Bonchamp, nous constatons que le coût du repas augmente régulièrement pour les usagers, sans que l’évolution des différentes charges soient connues. Quelle est la part de la nourriture ? celle des salariés du service ? Nous ne savons pas… 

Par contre, grâce à l’INSEE, chacun peut savoir qu’ il n’y a pas eu d’évolution des prix à la consommation, ils sont restés stables sur les douze derniers mois. Mieux, les produits alimentaires ont eux légèrement baissés… D’ailleurs, nous savons déjà que plusieurs établissements scolaires ne vont pas augmenter leurs tarifs, tel le lycée Douanier Rousseau

Il n’est ni normal ni juste que les tarifs augmentent à Bonchamp toujours au même rythme  annuel et toujours pour tout le monde….

Certes, vous allez nous répéter que les dotations baissent, et qu’il faut trouver des solutions. Mais celle-ci n’est pas la bonne !. 

Regardons ce qui se passe dans les communes proches et relativement similaires.  Bonchamp a souvent déjà les tarifs les plus élevés. Ainsi :

– pour les catégories à faible quotient : Bonchamp est déjà à 2,63 €, Changé à 2,54 €, Louverné à 2,46 €, et St Berthevin à 1,51 € mais cette dernière commune avec un nombre de tranches plus important..

– pour un quotient familial (QF) de 1250 € , Bonchamp est déjà à 3,76 €, Changé à 3,62 €, Louverné à 3,28 €, et St Berthevin à 3,40 €.  A noter que ces deux dernières communes ont des tranches supérieures à ce QF 

L’écart n’est pas négligeable, chacun peut le constater. Un échange avec les autres communes de l’agglo pourrait être judicieux et permettre des évolutions.

 

La mise en place du quotient familial a été une bonne initiative, mais il faudrait maintenant en tirer le bilan et le faire évoluer. Plus des 2/3 des familles sont classées dans la  même tranche ! Pour notre part, nous souhaiterions une ou deux tranches de plus, prenant en compte la pauvreté existante, et aussi les plus hauts niveaux de vie. Cela permettrait de répartir plus équitablement les  efforts.

Nous ne pouvons que regretter aussi l’absence de politique volontariste autour de la restauration scolaire. De nombreuses collectivités font pourtant des efforts, avec des circuits courts, en mettant en valeur les produits locaux, en les inscrivant dans une éducation au goût… sans oublier une politique anti-gaspillage. Rien de tel ici…

Cette nouvelle augmentation générale de 2 % n’est en fait qu’une décision purement financière que nous n’acceptons pas. D’autres choix sont possibles… ».

Dans le débat qui a suivi, Monsieur le Maire a expliqué que le prix de revient du repas est de 7,13 €, que le service est déficitaire à 52 %, qu’il faut bien chercher un équilibre, et que les traitements et charges correspondent à 74 % du service. Il considère que des efforts sont faits dans la recherche d’une politique de restauration. Après une nouvelle présentation de nos propositions, Josiane CORMIER a indiqué que des simulations seraient faites sur la grille tarifaire actuelle. A suivre…

La délibération a été votée par l’ensemble du conseil municipal, hormis les 4 élus d’AGIR qui ont voté contre la tarification de la restauration scolaire et en acceptant les  autres tarifs (qui sont fixés à partir des frais de personnel uniquement).