Depuis 2018, la taxe d’habitation baisse progressivement pour l’ensemble des habitants. En 2021, 80 % des Français ne la payaient plus. Pour les 20 % des ménages restants, l’allègement était de 30 % en 2021, et de 65 % en 2022. En 2023, plus aucun foyer ne paie de taxe d’habitation sur sa résidence principale.

Les communes doivent néanmoins voter un taux de taxe d’habitation qui est ^toujours redevable sur les résidences secondaires et les logements vacants. Ce que n’avait pas fait le conseil municipal de Bonchamp le 2 mars dernier, comme d’ailleurs de nombreuses autres collectivités. Une réunion exceptionnelle a donc été convoquée.

Michel TRIQUET constate que ce maintien de la taxe d’habitation permettra à la commune de recevoir 21 492 € au total cette année. A Bonchamp, elle concerne 22 résidences secondaires, et 10 logements vacants

Pour Michel PERRIER, les propriétaires de résidences secondaires ne font pas partie des catégories les plus en difficulté, et il lui parait normal qu’une collectivité ne laisse pas les logements vacants se développer.

Les élus de « Bonchamp Ensemble » auraient donc voté le maintien du taux de la taxe d’habitation (16,92 %), mais comme la délibération intègre obligatoirement les taux de la taxe foncière qu’ils souhaitaient baisser légèrement*, ils s’abstiennent.

Prochain conseil : jeudi 11 mai 2023 à 20h30

* ci-dessous notre tribune libre paru dans le dernier bulletin municipal :

Des choix budgétaires contestables

En ce début d’année, les débats du conseil municipal sont largement consacrés aux budgets. Nous y participons activement, dans les différentes commissions où nous siégeons , mais sans y être toujours entendus, et nous n’avons donc pas validé les choix effectués.

Chacun est confronté à l’inflation, notamment des prix alimentaires, et à la crise énergétique. C’est vrai aussi pour les communes, et tout n’est pas possible. Mais, avec sa proximité de Laval et sa situation financière, Bonchamp est une commune qui se porte très bien, et qui peut même obtenir des nouvelles aides de l’État comme « le fonds vert ». C’est pourquoi, nous demandions que les habitants propriétaires n’aient pas à subir totalement la hausse de 7,1% des bases d’imposition de la taxe foncière en 2023, le Maire et la majorité municipale ont refusé.

Sans doute pour essayer de démontrer que l’équilibre budgétaire était difficile, la majorité municipale a anticipé des dépenses qu’elle avait elle-même prévues, dans les orientations présentées en janvier, qu’ «à partir de 2024» ! Et il a fallu insister pour savoir que des discussions se déroulaient déjà, en petit comité, avec une section de l’ESB. Une petite manœuvre pas très respectueuse du conseil.

Cette méthode est d’autant plus regrettable qu’un consensus existe pour le démarrage de la rénovation de la résidence «Les Rosiers», l’aménagement du quartier des fleurs, le développement des pistes cyclables, la réfection de certaines voiries, la réhabilitation extérieure de la longère Fricot, le remplacement du groupe froid aux Angenoises et de la chaudière à l’école maternelle par exemples.

Jonathan BOURE, Anne Marie MILLE, Matthieu PERTHUE, Michel PERRIER