« PARTICIPATION CITOYENNE » en lien avec la police nationale : QU’ES AQUO ?

La salle du Maine, trop petite pour l’assistance très nombreuse

Une réunion d’information sur la mise en place d’un dispositif de participation citoyenne pour la sécurité et la prévention a eu lieu le 14 novembre dernier aux Angenoises. Qu’on s’en réjouisse, ou qu’on s’en désole, un point est certain : les Bonchampois sont préoccupés par ces sujets , et ils ont été nombreux, près de 200, à venir s’informer.

Le Maire, qui  introduisait la soirée, s’est voulu rassurant. De fait, selon les statistiques (trois cambriolages constatés dans l’année), « Bonchamp est la commune la plus sûre de l’agglomération », mais il considère que, pour que la commune conserve sa tranquillité, ce dispositif peut être utile. D’autant que cette participation citoyenne est mise en place progressivement au sein de Laval Agglomération. Des réunions d’information ont actuellement lieu dans beaucoup de communes à l’initiative de la police nationale ou des gendarmeries selon les compétences territoriales.

Aujourd’hui, Bonchamp a un policier municipal (Frédéric Rabbé). Celui-ci intervient en lien direct avec la police nationale. Tout comme un « citoyen volontaire », Patrick Coignard, qui assure les opérations « Tranquillité Vacances », et qui circule régulièrement dans les différentes rues avec son scooter. Depuis plusieurs années, cette opération est un vrai succès, et tous ceux qui s’y inscrivent pour leurs absences en sont satisfaits.. Il y a par ailleurs un adjoint, Jean Marc Coignard, chargé de la sécurité.

Le commissaire Richard Pla, directeur départemental de la sécurité publique, accompagné de plusieurs de ses adjoints, a expliqué le mécanisme de ce dispositif, basé sur le volontariat et le bénévolat. « Ce dispositif n’a pas pour vocation de se substituer à l’action de la police, surtout pas », mais pour lui, « la sécurité est l’affaire de tous ». Le dispositif est très encadré par la police, il repose notamment sur une charte. Par quartier, les personnes

Frédéric Rabbé, policier municipal, aura un rôle d’intermédiaire dans le dispositif

intéressées, et agrées ensuite par la mairie, seront des référents, un lien supplémentaire entre la police et la population. « Ils veilleront mais ne surveilleront pas », selon les propos du commissaire, qui insiste plusieurs fois « pas d’intrusion « , « il ne s’agit pas d’épier« , « respect de la vie privée »… Les volontaires doivent se faire connaitre à la mairie ou auprès de Frédéric Rabbé, et certains l’ont déjà fait à l’issue de la réunion.

La commune a un rôle important  : désignation des référents (la police garde néanmoins un droit de veto bien compréhensible), réunion de quartier, formation, signature d’un protocole, animation du dispositif, bilan annuel. Pour notre part, nous souhaitons que la commission municipale « citoyenneté, sécurité, Laval Agglomération » soit associée en toute transparence à ce processus. Malgré toutes les précautions prises, les risques  d’incompréhension voire de dérive sont réels. Il faudra donc être très attentifs et pas seulement lors de la mise en place.

Plusieurs personnes se sont portées volontaires le soir-même pour devenir référents.

Le commissaire a rappelé ensuite des consignes de sécurité, simples mais efficaces. Ne pas laisser portes ou fenêtres ouvertes, ne pas accepter que des personnes entrent à l’intérieur du domicile sans s’assurer de leur identité, prévenir ses voisins en cas d’absences importantes, ne toucher à rien en cas d’infraction, alerter la police le plus rapidement possible (le 17), … Le bulletin municipal a régulièrement développé ces consignes dans ses derniers numéros.

Un habitant s’est inquiété de la présence de drones au-dessus de son jardin. Le commissaire a informé que leurs utilisateurs devaient effectuer une déclaration préalable, et que pour Bonchamp, des autorisations avaient été accordées. « Il ne faut pas voir le mal partout », mais c’est une information qui pourrait remonter à la police par l’intermédiaire des référents pour vérifier leur conformité d’utilisation.

Le problème de l’éclairage public a enfin été soulevée par un participant. Le Maire a précisé que, hormis au centre, il était fermé à 23 h pour des raisons de coût et de développement durable. Le commissaire a indiqué que les cambriolage des maisons individuelles ont lieu le jour, contrairement aux entreprises et aux commerces, et que la nuit, un détecteur de présence lumineux peut être très utile et servir d’alerte efficace.

Billet écrit par

L'équipe de rédaction de l'association

2 Commentaires

  1. odette
    odette at |

    Au vue de la photo ils ont tous l’oeil vif (Pour l’oeil du voisin)

  2. Michel Peylet
    Michel Peylet at |

    Sécurité, vous avez demandé de la sécurité mais que penser :
    -de la vitesse très excessive de nombreux véhicules sur la RD 57, le chemin du préfet, le rue du Maine (malgré les ralentisseurs et les 30 km/h).
    -des cyclistes qui ne roulent pas sur les pistes cyclables ou roulent à 3 ou 4 de front.
    -des fréquentes incinérations sauvages dans le zone de la rue des Pierres (zi nord) qui dégagent des fumées noires et pour lesquelles aucune autorité ne veut venir sur place.
    -d’un dépôt sauvage de tôles fibrociment, donc très certainement amiantées, connu depuis longtemps sans qu’il y ait eu de réaction (peut-être sont-elles retirées depuis mon dernier passage..
    Et j’en passe.
    Les dangers ne sont peut-être pas toujours là où certains le croient.

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